En dépit des critiques qui lui sont adressées, le droit international de l'investissement nous paraît suffisamment malléable pour oeuvrer à la synthèse des intérêts des peuples autochtones, des intérêts de l'Etat et des intérêts de l'investisseur étranger. Pour parer à ce qu'il convient désormais d'appeler les conflits de normativité, nous estimons nécessaire que le droit prenne en compte les intérêts des peuples autochtones non seulement lors de la réalisation des investissements mais également à l'occasion des litiges relatifs aux investissements.