Matière non légiférée par l'OHADA, la saisie des navires et des aéronefs demeurent d'actualité brulante dans la pratique judiciaire, en ce moment où l'Etat devient de plus en plus proactif qu'entrepreneurial, par la création des sociétés d'aviation (Congo Airways, Kenya Airways, Ethiopian etc.) et sociétés œuvrant dans le domaine maritime. Ces navires et aéronefs dont les uns sont affectés à leurs activités régaliennes appelées "navire d'Etat" ou "aéronefs d'Etat" et d'autres aux activités commerciales appelés "navire civil" ou "aéronef civil". Pour les premiers, il ne fait l'ombre d'aucun doute qu'en raison de leur affectation à l'exercice de la souveraineté de l'Etat, ils sont couverts d'immunités d'exécution. Quant aux navires et aéronefs qui sont affectés à l'exercice d'une activité commerciale, non souveraine d'Etat, ils peuvent faire l'objet des saisies ou de recouvrement forcé, sous réserve de certaines spécificités dégagées dans le présent opuscule. Cet ouvrage affirme davantage sa singularité, parce qu'il examine des textes juridiques internationaux, peu connus, peut-être par défaut de leur vulgarisation suffisante, permettant ainsi aux justiciables et justiciers d'inventer sur la scène juridique interne l'application des textes juridiques de portées internationales. [Source auteur]
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